Découvrez l’article « Quelques réfugiées se font belles pour Noël »

Publié le 29/12/2015

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Elles ont connu la guerre, la violence conjugale, parfois la maltraitance et même les excisions. Elles viennent d’Afrique, du Tibet ou d'Afghanistan et parler de leur vie d’avant. Aujourd’hui, elles sont à l’abri de cette souffrance. Arrivées en Belgique, parfois avec leurs jeunes enfants, parfois seules, elles vivent dans le centre Caritas à Wavre et mis à leur disposition pour reprendre pied dans la vie.

Photo reportage

Aujourd’hui, elles vont profiter de l’occasion qui leur est donnée pour se sentir à nouveau belle et femme. L’initiative en revient à une esthéticienne, Viviane Bednarek qui a proposé ses services via la plateforme We Can Help. Viviane est venue pour offrir un soin visage et une séance maquillage à une douzaine de femmes vivant au centre.

"C’est un geste qui ,à l’approche de Noël ,est porteur de sens "nous dit elle et elle estime qu’elle repart elle aussi avec plein d’étoiles dans les yeux.

C’est la première fois que je travaille sur des peaux colorées et j’apprends autant que je reçois " nous confie-t-elle alors qu’elle choisit avec minutie l’eye liner qui ira le mieux avec les yeux de Marylène. Pour Viviane, la clé du succès dans un maquillage est de respecter le visage, les particularités de celui-ci et avant toute chose de ne pas forcer le trait. Mettre en beauté ce qui existe déjà !

Un regard pétillant et deux femmes souriantes !

Marylène est venue du Congo. Elle nous semble fatiguée, épuisée par ce qu’elle a vécu mais nous n’en parlerons pas ici afin de ne pas gâcher ce temps précieux qui lui est offert. Inutile de faire couler le mascara en évoquant le passé. Ici, au centre, elle tente de se retrouver et elle qui était comptable dans son pays, a accepté une formation en titres services pour le nettoyage de bureaux. Mais, cette femme a d’autres projets.

Lorsque j’ai su qu’il y avait cet atelier de maquillage, j’ai été la première à m’inscrire nous confie-t-elle. C’est bien que cela existe. Cela nous fait du bien. On va rire ensemble quand on va se voir si belles ! "

Je lui demande depuis combien de temps on ne s’est plus occupée d’elle comme cela.

Oh, depuis que j’ai quitté mon pays. Cela doit faire au moins deux ans. "

Viviane termine le maquillage par une touche de blush. Juste avant de les quitter je demande à Marylène si elle a des projets. Elle me confie qu’elle aimerait suivre une formation d'esthéticienne. Le moment est venu de m’éclipser et de la laisser toute à son bonheur d’être un peu choyée.

Source : RTBF

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